mercredi 28 mai 2014

Trois marmites et un souper-causerie : suite


Lundi soir (26 mai), j'ai tenu devant des membres de la Société d'histoire de l'Outaouais (SHO) ma causerie annoncée sur les îles disparues de la rivière des Outaouais : «Trois marmites, deux pins, un pot de fleurs et quelques îlots : disparitions aux Chaudières» (billet du 12 mai 2014).

Veuillez noter que je ne suis plus certain de l'unicité du pot de fleurs (il y en a sans doute eu plusieurs). Louise Dumoulin, membre du c.a. de la SHO, a organisé l'événement. Les gens de la SHO m'ont réservé un très bon accueil et je les en remercie.

La causerie était en grande partie basée sur mon billet du premier avril 2013, ainsi que sur celui du 29 avril 2014. La rédaction de la causerie m'a obligé à effectuer des vérifications et à compléter mes recherches, si bien que mon billet de l'an dernier est devenu incomplet.

Le rafistoler serait trop compliqué, je vais me contenter de le refondre, ce qui devrait me prendre un certain temps. (Le progrès ne consiste pas tant à avancer vers la vérité qu'à constater le lot d'approximations et d'erreurs que l'on abandonne sur son parcours.)

Ceci dit, si le billet fondateur d'avril 2013 paraît aujourd'hui incomplet, il n'est pas inexact pour autant !

Donc, à la prochaine révision du blogue.


Barttlett, 1835. Les Chaudières vues de Barrack Hill (future Colline du Parlement).
Bartlett’s a gravé une autre version de cette image en 1840. Bibliothèque et Archives Canada attribue l'œuvre un «artiste inconnu». Bibliothèque et Archives Canada, no d’acqu. 2000859394, e010939387.

Hunter, 1835. Les Chaudières vues de Barrack Hill (future Colline du Parlement). On se demande qui a copié qui... Notez que le pont de la Chaudière (Union Bridge) a été restauré entre la réalisation des deux gravures.
William S. Hunter (Jr.), Hunter's Ottawa scenery, in the Vicinity of Ottawa City, Canada. Ottawa, Wm. S. Hunter Jr., 1855. (Lithographies J.H. Bufford, Boston.) (Saisie d'écran à partir d'un pdf disponible par Google Books.)

J'ai déjà dit beaucoup de mal de la gravure de Hunter dont j'ai critiqué la hauteur exagérée des rives et, surtout, la perspective qui hausse exagérément l'horizon en amont du pont (voir ce billet). La gavure de Bartlett, à cet égard, est plus juste. Elle aussi, cependant, exagère la hauteur des rives. Hunter n'a pas jugé bon de corriger les défaut de la gravure qui l'a visiblement «inspiré». Vous me direz que le niveau de l'eau a peut-être monté depuis... L'île Hull, à l'avant plan (Lone Pine Island au XIXe s.), existe toujours alors qu'une hausse du niveau de la rivière l'aurait facilement submergée. Les arches du pont de la Chaudière, qui existent toujours elles aussi (gravure de Hunter, à droite), voient souvent l'eau monter plus haut que sur le dessin.

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